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Il existe de nombreux diagnostics autour de la détection de la présence d’amiante dans le monde du bâtiment. Vous cherchez à y voir plus clair ? Nous allons décrypter ensemble le diagnostic amiante.
Ce document apparaît dans la liste des diagnostics obligatoires dans le DDT. Cette obligation touche les biens immobiliers mis en vente.
Toutefois, il n’est pas impératif pour tout le monde. La nuance se joue ici : il concerne les biens construits avant le 1er juillet 1997.
En effet, l'amiante a été banni de la construction à ce moment-là. Avant cela, on l’utilisait généralement pour ses propriétés isolantes.
Il n’est pas rare de le retrouver dans les faux plafonds, les conduits ou les recouvrements de sol. Ce matériau a par la suite été catégorisé comme cancérigène. Ces fins filaments qui le composent peuvent se libérer dans l’air et venir se déposer sur les poumons.
Cela provoque un endommagement pulmonaire, voire l’apparition de maladie grave comme des cancers. Il est donc important de garantir un logement dénoué d’amiante ou du moins qui présente des risques pour la santé.
En effet, la présence d’amiante n’est pas systématiquement synonyme de danger, tout dépend de l’état de conservation du matériau et/ou du produit qui en contient.
Pour cela, le diagnostiqueur vient relever la localisation et l’état de ces derniers. Il procède à un repérage visuel et propose des mesures en fonction des résultats. Si l’amiante ne présente aucun danger, alors l’expert conviendra d’une évaluation périodique.
Il peut pousser son analyse en utilisant des techniques pour quantifier plus précisément l’amiante.
Enfin, en cas de matériaux fortement dégradés et donc potentiellement nocifs pour l’homme, il conseillera une limitation d’accès au logement, des travaux de confinement ou de retrait total de l’amiante.